Afin de bien saisir le sens de l’Idée ou de tout principe inhérent à la Connaissance, au préalable, tout est question de lexicologie, c’est à dire l’ensemble des mots et expressions formant le vocabulaire d’une langue. En voici quelques exemples de faussetés diffusées sciemment par les historiens, les orientalistes, les arabisants, répétées inlassablement par les perroquets « islamologues » et reprises bêtement par la culture populaire.
Empire ottoman
« Empire ottoman », voilà une expression totalement fausse que les orientalistes au début du XVIIIe siècle ont inventé pour définir le sinistre Khalifa ottoman. Bien entendu, les Turcs se sont empressés de diffuser et bientôt reprise par tout le monde comme les historiens, les arabisants, les « islamologues » de toute origine. En réalité, il n’y a jamais eu d’empire ottoman, pas plus de culture ottomane.
Un peu d’histoire. En juillet 751 eut lieu la Bataille de Talas. Celle-ci se déroula sur les rives de la rivière Talas au Kirghizstan près de la ville du Kazakhstan Taraz, anciennement Jambyl. Les troupes abbassides du général Ziyad Ibn-Salih conduisant les armées khurassaniennes de Abu-Muslim au service du khālīfe Abu al-Abba As-Saffah affrontèrent les troupes chinoises de la dynastie Tang conduite par le général d’origine coréenne Gao Xianzhi [Kao Sien-chih]. La bataille fut rude et les chinois sont vaincus. Enormément de soldats furent prisonniers, et parmi eux, des Chinois et beaucoup de Turcs esclaves combattant avec l’armée chinoise. Les Turcs esclaves, des tribus turciques oghouzes [les Mamelouks, les Ottomans, etc.] furent offerts comme présent au khālīfe qui en fit une garde prétorienne. Certains Turcs parvinrent à des positions importantes de commandement militaire. Plus tard, ils décapitèrent le khālīfe et s’autoproclamèrent khālīfe à la place du khālīfe et déplacèrent ensuite, au XVIe siècle le khalifat de Bagdad à Istanbul. La suite des évènements, l’Histoire nous la révèle et elle n’est vraiment pas brillante !
Si on entre dans cette logique d’Empire, il serait plus juste de parler d’Empire des Omeyyades, d’Empire des Abbassides. En effet, les Omeyyades et les Abbassides sont réellement les seuls à avoir bâti un Empire que les despotes Ottomans ont spolié !
Science « arabe »
Il n’y a jamais eu de « Science arabe ». La Science expérimentale [Chimie, Mathématiques, Médecine, Astronomie, Pharmacologie, Botanique, Physique, Agronomie, Zoologie, etc.] a été crée uniquement par les Musulmans Berbéro-espagnols [ou Maghrebo-andalous) et par les Musulmans Perses.
Les arabes définissent uniquement et seulement les populations du Golfe : Koweït, Bahreïn, Qatar, Sultanat d’Oman, les Émirats Arabes Unis [E.A.U.] regroupant les sept émirats [Abu Dhabi, Dubaï, Sharjah, Ajman, Umm al-Qaiwain, Ras al-Khaimah et Fujaïrah], l’Arabie et le Yémen vouent un mépris absolu à la Science, à la Culture, à l’esthétique, au progrès, à la Civilisation. D’un point de vue anthropologique la nature de la « société » des Arabes est essentiellement fragmentée en tribus bédouines et pirates. Ils vouent un culte à la limite de la folie à leurs divinités l’or et l’argent qu’ils leurs permettent d’acquérir gloire et respect qu’ils s’efforcent de combler par le recours au brigandage et aux razzias qui sont la règle tribale et cela jusqu’à nos jours.Naturellement, la Science qui leur est totalement étrangère et donc inconnue leur est évidemment sans intérêt. De ce fait, l’expression juste est : Science islamique et non pas Science « arabe » !
Chiffre « arabe »
Les chiffres [0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9]appelés faussement « arabes » sont en réalité les chiffres du Berbéro-andalou Abou Al-Hassan Al-Qalsadi [m. 890], monument des sciences mathématiques, qui est né à Bastan en Andalousie. Les mathématiques doivent leur clarification et leur progrès à son extraordinaire génie car il invente les chiffres à partir de règles géométriques selon la construction des angles. Ainsi, afin de rétablir la vérité les chiffres se dénomment : « chiffres d’Al-Qalsadi » ou « chiffres al-qalsadiens ».
Civilisation « arabe »
Afin de ne pas s’attarder sur la soi-disant « Civilisation arabe » », disons tout simplement que pas plus que de « Science arabe » il n’y eut de « Civilisation arabe ». Répétons-le, la Civilisation de l’Islam classique a été bâtie par des Berbéro-andalous et des Perses, des populations non-arabes !
Civilisation arabo-andalouse
Encore une stupidité que de dire et de véhiculer l’expression « Civilisation arabo-andalouse ». Il n’existe aucune « Civilisation arabo-andalouse ». Répétons-le, les Arabes, par nature, sont dépourvus de capacités intellectuelles et mentales et donc de l’impossibilité de créer une quelconque civilisation. En effet, pour ériger une Civilisation, faut-il encore posséder les qualités, les aptitudes requises pour une telle entreprise. Bédouins, ils sont, bédouins, ils le resteront et le désert civilisationnel et géographique est leur environnement.
Lorsque l’on évoque l’Espagne musulmane [Grenade, Cordoue, Séville, etc.], il est uniquement question de la Civilisation berbéro-andalouse. Centre du monde culturel [scientifique, littéraire, artistique, etc.] en Occident pendant plus de sept siècles, la Civilisation berbéro-andalouse reste l’héritage essentiel qui a permis l’édification de la Renaissance.
Arabe du Maghreb ou d’Afrique du Nord
Le Maghreb a pour population originale des Berbères qui sont les premiers habitants d’Afrique du Nord. De ce fait, les Maghrébins ou Nord-africains n’ont aucune relation ni aucun lien avec les Arabes. En effet, géographiquement, linguistiquement, ethniquement, physiquement, culturellement, gastronomiquement, etc. rien ne signale une quelconque relation avec ceux que l’on nomme les Arabes.
C’est lorsque les Berbères se sont convertis à l’Islam qu’une grande partie d’entre eux ont adopté la langue arabe qui n’est autre que la langue liturgique de l’Islam et donc du Qour’ãn (Coran). Ainsi, les Berbères parlèrent ensuite l’arabe mais demeurent toujours des Berbères avec leur propre culture. Ils se distinguèrent même en développant leur propre langage, le dialecte arabo-berbère usité dans tout le Maghreb et l’Espagne musulmane !
Arabe ou arabophone ?
L’expression « monde arabe [ou « ligue arabe », etc.] » désigne exclusivement le monde des habitants du Golfe ou péninsule arabique qui sont : Koweït, Bahreïn, Qatar, Sultanat d’Oman, les Émirats Arabes Unis [E.A.U.] regroupant les sept émirats [Abu Dhabi, Dubaï, Sharjah, Ajman, Umm al-Qaiwain, Ras al-Khaimah et Fujaïrah], l’Arabie et le Yémen.
La langue arabe doit son expansion territoriale au Moyen-Âge grâce à la diffusion du Coran. C’est l’Islam qui répand la langue arabe et devient ainsi la langue liturgique de cette religion, en Asie, en Afrique du Nord et en Europe.
Par conséquent, l’expression « monde arabophone » est conforme à la réalité, à la vérité lorsqu’il est question des pays limitrophes de la péninsule arabique. En effet, l’origine ethnique de ces pays est respectivement égyptienne [Egypte], assyrienne [Syrie], philistine [Palestine, Jordanie], phénicienne [Liban] et mésopotamienne [Iraq].
Quant au système d’expression spécifique, particulier au groupe ethnique d’Afrique du Nord ou Maghreb [ou encore Berbérie, Numidie], il s’agit de la langue « berbéro-arabe » ou maghrébin [langue maghrébine] qui est un mélange, une combinaison linguistique de langues d’origines berbère et arabe. Cet idiome n’est usité [parlé et compris] que dans cette zone géographique bien spécifique.
Musulman
En effet, le mot « musulman » qui est normalement relatif à l’Islam ou qui concerne l’Islam et donc qui est conforme à son contenu, ne correspond pas à cette réalité suggestive. Actuellement, l’appellation « musulman » ne peut plus définir un adepte de la foi en Islam ou quelqu’un qui professe la croyance du Raçoūl Moūhammad.
De ce fait, l’expression « musulman » est sans fondement. Jadis, il exprimait un degré de clarté et de logique exclusif car le caractère juste et valorisant d’une telle appellation se distinguait d’emblée. Le Musulman qui était déjà, à l’époque, un individu peu courant était un modèle incarnant l’Islam dans son corps et dans son esprit, dans ses paroles et dans ses gestes, dans sa sensibilité et dans ses relations avec l’Univers qui l’entoure.
La dénomination du vocable « Musulman » par l’expression « Antésulman » paraît tout à fait adéquate et essentielle afin que celui-ci renoue avec la réalité. De ce fait, il épouse absolument les contours des individus et des populations qui se réclament de l’Islam.
Sunna, sunnite
Sunnite, terme fabriqué par les Orientalistes et relatif selon eux à la Sunna. D’après cette définition, il indique un individu [ou un état] qui se conforme aux faits et gestes du Raçoūl Moūhammad. Lorsque l’on constate l’état de ruine, de dégénérescence et d’abrutissement sans issu des populations et des sociétés qui se disent Sunnites et qui se prévalent de la Sunna, il est aberrant de considérer cette expression désuète et de vouloir l’employer. Ainsi, ce mot comme tant d’autres locutions appartiennent désormais au folklore ou à la culture populaire !
Communauté musulmane
L’expression « communauté musulmane » est un bien grand mot et une bonne filouterie intellectuelle pour définir un ramassis hétéroclites d’individus, de populations, de tribus et de clans nationalistes, égocentriques, indifférents et abrutis par l’ignorance éparpillés à travers un monde qu’il est judicieux de dénommer d’antésulman. Une brève observation sur cette navrante et prétendu « communauté soi-disant musulmane » démontre ce fait ô combien affligeant. Il existe autant de « communautés » ou plutôt de populations que d’Islams !