La Musique fait partie de la culture universelle, de la société humaine ! Le terme Musique vient de l’arabe Moussiqa [le Musicien : Mousiqar].
La vie quotidienne perturbe l’organisme de l’homme par de nombreuses agressions extérieures [pollution, bruit, etc.], des tracasseries et des problèmes en tout genre [travail, santé, sentimentaux, familiaux, socioéconomique, etc.].
A.A.H. Ibn-Sina [980-1037], célèbre dans la chrétienté sous le nom latin d’Avicenne, l’un des pères fondateurs de la Médecine indiquait dans l’un de ses volumineux corpus « Al-Qanun fî at-Tibb [1] » l’aspect thérapeutique de la Musique. Il utilisait la musique et les chants comme thérapie pour les patients souffrant de troubles psychologiques comme l’anxiété, la dépression, le stress, l’autisme, les stress post-traumatiques [lors d’un accident, le décès d’un proche, etc.] et l’aliénation mentale [folie] ; et cela au Xe siècle ! Il faut attendre le début du XXe siècle en Europe pour que la Médecine considère la musique comme une thérapie douce.
M. Al-Farabi [872-950] connu en Occident sous les noms de Alpharabius crée la Musicologie et met au point la Théorie musicale, les accords et les intervalles. Ses œuvres furent reprises et plagiés par J. de Murs en 1340 et R. Descartes en 1618 sous le titre de Compendium Musicae. Les travaux d’Al-Farabi vont servir de trame à la musique « occidentale », celle des grands compositeurs.
La musique est un excellent outil pour éveiller les sens d’un nourrisson et de l’enfant : l’ouïe, l’écoute, la mémoire, l’orientation, l’environnement, etc. La musique octroie la faculté d’éprouver le monde par les sensations et permet de développer la créativité.
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[1] Index Catalogue of the Library of the Surgeon General’s Office, U.S. ArmyWashington. Armed forces medical library Catalog.