A tous ceux et celles qui pensent que le « Complot mondial », le « Désordre planétaire », « l’intrigue contre l’Humanité », la « cabale à l’encontre du genre humain », la « conspiration internationale » qui se déroule devant nos yeux au quotidien est un mythe, une légende, une fable, et pour utiliser un mot à la mode de « l’intox », de quelques illuminés désœuvrés, de ragots fantastiques de certains individus en conflit avec leurs émotions, d’extravagants obsédés par le mal ou encore de personnes en quête de paranormal. Alors, ils devront lire l’ouvrage « Satan, le Maître du monde ». Les thèmes traités dans cet ouvrage [1] intéressent tous les domaines existentiels de l’Homme [Politique, Socioéconomique, Culturel, Cultuel, Santé, Éducation, Enseignement, etc.]. C’est dire, que certains êtres ont des projets pour l’Humanité toute entière ! L’intrigue contenue dans ce livre ne laisse aucune place au virtuel, à l’illusion, à l’improbable, au discutable ou encore au doute.
« Le monde actuel est comparable à un conservatoire de musique. L’orchestre s’assimile aux quelques individus les plus influents de la planète. C’est une entreprise collective à la réussite de laquelle participe chaque virtuose concerné, au gré d’une spécialité bien définie. Pour coordonner cette entreprise : un personnage, à savoir le Maître […], le chef d’orchestre. Ensemble, ils interprètent une symphonie – la direction du monde – pour une ultime représentation : le contrôle total de la Terre […]. »
Dakhanie – Chroniques XVII.
« […] La protection du commerce et de l’industrie est impérative et principalement la spéculation qui sert à contrebalancer cette dernière. Sans la spéculation, l’industrie augmenterait les capitaux privés et la résultante serait un afflux de fonds pour les agriculteurs qui rachètent les terres hypothéquées et ainsi remboursent leurs créances contractées chez les banques agricoles, les établissements de crédit foncier !
C’est pour cela qu’il était de notre intérêt que l’industrie, en l’occurrence agro-alimentaire, puisse concentrer toutes les richesses agricoles et nous permettre d’accumuler, par la spéculation, toute la richesse mondiale, en poussant tous les peuples dans le salariat. Ainsi, ces derniers se prosterneront devant nous, rien que pour nous supplier de leur octroyer le droit d’exister !
L’animosité et le désordre qui en découlent s’amplifieront encore plus quand éclatera la Crise Économique Ultime qui paralysera les marchés et la production, les transactions bancaires et financières et toute la vie industrielle de la planète. Cet événement a déjà été expérimenté à faible amplitude au début du XXe siècle et vous connaissez la suite. Que de dégâts ! Le reproduire à nouveau à une échelle sans commune mesure nous est si facile. Pour le moment, nous nous contenterons d’essais, de petites secousses que nous répartirons dans le temps. Une crise économique par-ci, une autre par-là entrecoupée par des conflits que nous fabriquerons à travers le monde non industrialisé dans le seul but de détourner l’attention. Et surtout d’engendrer la peur !
Quel est le meilleur moyen de faire avancer nos projets, si ce n’est de créer des crises économiques et financières. Celles-ci sont efficaces lorsqu’il s’agit de changer, d’ajuster ou d’ajouter un élément dans les rouages de la société des humains que ce soit au niveau de l’emploi, de l’éducation, de l’économie ou des mœurs. Lesdites crises servent d’alibis, d’exutoire aux populaces qui philosophent naïvement sur leur situation, qui tergiversent bêtement sur leur avenir et celui de leurs progénitures. Vous voyez le plus grand des abrutis, l’inculte primaire discourir sur la crise comme s’il en était un expert. Les crises que nous élaborons et que nous déclenchons pour ces animaux humains ne sont en réalité qu’un leurre, sans quoi, il sera ardu pour nous de faire avancer nos plans sans créer de la suspicion et des révoltes ! [ …] »
« […] Absanoom, fait un geste discret de la main et annonce :
– Votre voisin qui sollicite la parole complétera cette dernière notion forte instructive !
L’antre du fauteuil résonne en ces termes :
– Notre maxime demeure : « la fermeté, la violence et la fourberie » ! En politique, la fermeté est la seule gagnante, notamment si elle est sournoise. Celle-ci doit être une aptitude essentielle des hommes d’État, une seconde nature, en quelque sorte !
Pour tout gouvernement qui refuse de céder le pouvoir, la violence reste le fondement, la ruse et la fourberie sont la règle. Ce savoir-faire est l’unique façon d’agir avec les Humains, conformément à notre idéal. Dès lors, nous devons corrompre, tromper, trahir et exterminer quand ceci nous permet d’atteindre notre objectif. Ce sont là, les principes et les bases d’un Gouvib. Il est essentiel, en politique, de s’accaparer sans état d’âme de l’usufruit d’autrui, pour parvenir à l’obéissance et au pouvoir !
Nous avons fait en sorte qu’il existe toujours deux pouvoirs politiques. Un gouvernemental qui sert de vitrine et un autre qui demeure secret. C’est ce dernier qui est le véritable administrateur !
Qu’un État soit républicain ou absolu, celui-ci se sert toujours d’une législation pour aviser la nation de ses décisions. En conséquence, notre principal souci a été de créer un courant apte à la modifier, à la voiler ou à la camoufler. Le remodelage de la législation vers une orientation libérale habitue les législateurs à y installer tout type d’exigences nouvelles. Ultérieurement, l’inobservation de ladite législation amène au relâchement qui signe les prémices du désordre !
Et c’est là que nous jouerons la scène finale. Nous consoliderons notre Gouvib, déjà puissant, car il est imperceptible, et de ce fait, bien entendu irresponsable. En effet, la responsabilité n’incombe qu’à nos adversaires récalcitrants et soi-disant représentants des peuples qui, de manière inconsciente, et, évidemment, ignorants tout de notre objectif, réalisent notre Plan !
Étant donné que ce sont, en réalité, nos pantins, le seul risque qu’ils encourent est une mutation dans l’administration ou une suspension temporaire. Si par malheur pour eux, ils contestent nos directives, nous ne verrons pas d’autre alternative qu’une sanction capitale : la mort !
Les gouvernants et les fonctionnaires sont nommés par nous dans le secteur public, à cause de leur bassesse et de leur ignorance de l’art gouvernemental. C’est ce type de profil que nous cherchons. Dans notre Prog, ils seront des pions entre les mains de nos scientifiques, de nos universitaires, de nos excellents conseillers, de nos spécialistes et technocrates qui eux, dès leur plus jeune âge, sont orientés par nos soins afin de conduire les affaires de ce monde, notre monde, le monde de notre Maître !
Nos adeptes sont des hommes et des femmes qui s’instruisent dans nos Écoles et Instituts, véritables temples sataniques où ils acquièrent un savoir essentiel à nos plans politiques, une connaissance expérimentale de l’histoire et une observation constructive de chaque fait passé !
Les Humains ne sont dirigés que par les us et coutumes, par l’habitude, par les théories et par tout modèle qui révolutionne leur monde que nous leur préparons. Ils n’exploitent jamais les faits ou les circonstances pourtant constamment fournies par l’Histoire. Ils ne se préoccupent guère des effets qui en résultent. Tout cela, parce qu’ils ne lisent jamais entre les lignes, quand ils daignent lire. Ils gobent tout ce qu’on leur dit, tout ce qu’on leur montre et tout ce qu’on leur écrit !
Dès lors, nous n’avons pas à nous inquiéter de leur sort. Ils pensent que la vie ici-bas n’est que hasard et amusement. Ils ignorent ce que nous savons. Et ce que nous savons est si lourd de conséquence pour leurs agissements. Si seulement ils savaient. Laissons-les faire, qu’ils se divertissent, qu’ils jouissent du peu de ce monde que nous leur accordons. Bien mieux, nous allons faire en sorte que toute leur existence soit un jeu, une loterie, et ce, jusqu’à ce que les temps soient accomplis. A ce moment là, il sera trop tard ; et alors que de chagrins et de désespoirs !
Qu’ils vivotent dans d’inextricables, innovantes et éphémères satisfactions que leur procure la course folle aux richesses et aux biens de ce monde ! Qu’ils végètent dans les souvenirs des allégresses passées et d’espoirs incertains. Que de regrets, de soupirs. Que de lamentations et de déceptions. Chaque génération maudira la précédente pour lui avoir légué de tels fardeaux qui s’ajoutent aux siens !
Les lois qui proviennent des théories et des spéculations scientifiques ont, aux yeux des Humains une valeur inestimable, une véritable déification. Avec la perspective de cette conception et le concours de notre appareil médiatique, nous amplifierons à l’extrême leur confiance aveugle à l’égard de ces dieux que sont la Science et la Technologie ! […] »
[1] Ean Rad, « Satan le Maître du monde » p. 93-94 & 144-145.