La Politique exige de ses acteurs [politiciens et partis] que ses mots soient des actes. Ainsi, la grandeur de la Financratie passe par l’énormité du mensonge, en d’autres termes s’érige au détriment des individus laborieux, des populations, de la société toute entière dirons-nous. De là, une règle immuable qu’il n’y a pas d’empire, de royaume, de République, d’État qui ne puisse être bâtis sans la munificente imposture de la Financratie sans le solide socle de la Politique !
Il s’est conservé dans la « conscience » de la Politique, que l’absolue sujétion des individus à ses idées, à ses projets est en quelque sorte une libération de l’Homme, du citoyen, de la société. Détourner l’esprit de ce dernier des inclinations naturelles [la vertu de l’Ordre -de la nature, de dieu-] pour le soumettre à un régime d’abrutissement et de discipline qui le rend plus réceptif à la volonté de la Politique ou aux directives d’un parti, n’est-ce pas refuser la vérité pour les chimères « politiques » d’un monde idéal qui le comprime et le mutile ? N’y a-t-il pas dans l’aberration de l’existence de la Politique une distinction du vrai et du faux ? La Politique, dénigreuse du premier et adoratrice du second, envenime les sociétés humaines si communément aujourd’hui qu’elle s’enivre de ses succès. Le politicien est le serviteur d’un monde qu’il identifie son temple. S’enorgueillissant d’être au haut de la pyramide et de ne prendre ses ordres que d’encore plus haut, il est le premier dans le reflet magnifique que lui reflète le miroir de la Politique.
« La Politique est l’art d’agir par excellence du Diable ! »
La Politique n’est-elle pas un ensemble de moyens, de procédés imaginé par le Diable et par lesquels il aménage la société humaine ? Ne conduit-elle pas à une certaine fin, à permettre à la diablerie d’atteindre un résultat évident en modifiant la nature humaine dans un but d’adaptation à son usage : « semer le Désordre sur Terre » ? Par extension, ne s’agit-il pas d’un éventail de règles, de procédés, de pratiques ayant pour objet la réalisation de divers projets diaboliques ?
La Politique s’estime être un Système très parfait à travers l’esprit de ses guides suprêmes, les politiciens et leurs académies, les partis ; elle s’imagine même être mue par l’Inspiration absolue. Pour les gens doués d’intelligence, la Politique n’est pas comme on pourrait le penser la réponse à la conduite des actions humaines, des affaires publiques dirons-nous.
Le déclin des sociétés, la déliquescence de l’Ordre [de la nature, de dieu] qui en soutenait l’existence, l’essor de l’entreprise de la Financratie et de la notion du symbolisme que les politiciens et les partis propagent dans leur sillage, tout concourt à porter le vocable « Politique » au nombre des mots clés de la société humaine du XXIe siècle. C’est un concept toujours à la mode et sans cesse mis à jour qui circule avec prétention et qui tourmente la conscience collective en déclenchant des passions irraisonnées chez les populations qui se font l’écho des idéologues qui le prônent.
Mais qu’est-ce que la Politique sans la conviction qu’elle est la seule véridique ? Par une escroquerie intellectuelle irréversible, elle va se substituer à la conscience commune en inventant l’opinion publique. Le règne de cette invention pour expliquer le mythe unitaire de la population est l’une des idéologies de la Politique. Or celle-ci diffère-t-elle d’une secte ? N’est-elle pas comme elle une pensée et un comportement autoritaires, une domination de quelques individus [parti] sur la collectivité ?