Par définition le terme « Invisible » signifie : « qui n’est pas visible, qui échappe à la vue ou à la connaissance ou encore qui ne se laisse pas voir, qui ne se montre pas ». Par extension tout ce qui ne se perçoit pas par les cinq sens de l’homme.
Le sens se définit comme: « la faculté d’éprouver le monde par les sensations ». Il s’agit de :
- la vue : « perçue par l’œil ». Fonction avec laquelle on perçoit par les yeux.
- l’ouïe : « sens qui permet la perception des sons »
- l’odorat : « sens qui permet de percevoir les odeurs »
- le toucher : « sens qui permet de connaître par le contact » ou encore : « être en contact physique avec quelqu’un ou quelque chose »
- le goût : « sens par lequel on perçoit les saveurs »
Il existe plusieurs mondes de l’Invisible :
A – L’Invisible qui est devenu visible grâce à la Science
1 – Le monde des microorganismes [1]
- Bactérie. Micro-organisme unicellulaire se reproduisant par scissiparité.
- Virus. Agent pathogène caractérisé par une très faible taille, invisible au microscope optique [2] mais visible au microscope électronique [3].
- Protozoaire
2 – Le monde du rayonnement invisible
La lumière visible, appelée aussi spectre visible ou spectre optique est la partie du spectre électromagnétique qui est visible pour l’œil humain.
Il n’y a aucune limite exacte au spectre visible : l’œil adapté à la lumière possède généralement une sensibilité maximale à la lumière de longueur d’onde d’environ 550 nm, ce qui correspond à une couleur jaune-verte. Généralement, on considère que la réponse de l’œil couvre les longueurs d’ondes de 380 nm à 780 nm bien qu’une gamme de 400 nm à 700 nm soit plus commune. Les fréquences correspondante vont de 350 à 750 THz Cette gamme de longueur d’onde est importante pour le monde vivant car des longueurs d’ondes plus courtes que 380 nm endommageraient la structure des molécules organiques tandis que celles plus longues que 720 nm seraient absorbées par l’eau, constituant abondant du vivant. Ces extrêmes correspondent respectivement aux couleurs violet et rouge.
Cependant, l’œil peut avoir une certaine réponse visuelle dans des gammes de longueurs d’onde encore plus larges. Les longueurs d’onde dans la gamme visible pour l’œil occupent la majeure partie de la fenêtre optique, une gamme des longueurs d’onde qui sont facilement transmises par l’atmosphère de la Terre.
L’ultraviolet (UV) et l’infrarouge (IR) sont considérés comme lumière car constitués d’ondes électromagnétiques, des photons -à l’instar des rayons gamma, X, micro-ondes, ondes hertziennes, etc. – mais ne sont pas visibles par les humains.
Voici une brève description des différentes catégories de lumière que l’on retrouve dans le spectre électromagnétique, par ordre croissant d’énergie.
a – Onde radio
Le son est une onde qui se propage dans l’air ; toutefois, les ondes qui transportent les émissions radio de l’antenne émettrice à votre poste récepteur ne sont pas des ondes sonores. Une antenne radio émettrice produit de la lumière tout comme un néon ; la différence, c’est qu’il s’agit d’ondes de type radio, un genre d’ondes que nos yeux ne peuvent percevoir — pas plus que nos oreilles, d’ailleurs ! Les ondes radio ont une longueur de l’ordre du mètre, ce qui correspond à une fréquence de l’ordre de 100 millions de hertz. Elles sont déformées selon un code qui représente le son ou l’image qu’elles ont pour mission de véhiculer. Un récepteur capte les ondes puis décode le signal, transformant les déformations — ou modulations — d’amplitude pour les ondes AM, de fréquence pour les ondes FM et la télévision) en une reproduction plus ou moins fidèle du son ou de l’image originale.
b – Micro-ondes
Surprise ! Les micro-ondes qui s’activent dans nos fours sont parmi les ondes lumineuses qui ont le moins d’énergie ; en fait, elles ont moins d’énergie que les ondes infrarouges ou visibles qui se dégagent de l’élément chauffant d’un four conventionnel. Leur extraordinaire efficacité est due à un effet à la fois subtil et violent qu’on nomme la résonnance. Ce que nous mangeons contient une très grande proportion d’eau. Or les molécules d’eau possèdent une fréquence propre qui correspond à celle des micro-ondes. Lorsqu’elles sont “secouées” par les micro-ondes, elles entrent en résonnance, c’est-à-dire que leur mouvement est démultiplié. La température d’un objet étant une mesure du niveau d’agitation de ses molécules, les micro-ondes augmentent ainsi la température de l’eau contenue dans les aliments.
c – Infra-son
Vibration de la nature du son, de fréquence trop basse pour être entendue par l’homme. Un infrason est un son dont la fréquence est inférieure à 20 Hz. Il est donc trop grave pour être perçu par l’oreillehumaine [sa fréquence est trop basse]. Il est entendu que le spectre d’audition humain va, approximativement et suivant l’âge, de 20 à 20 000 Hz. Au-delà de 20 kHz et en dessous de 20 Hz, nous n’entendons plus rien. Les infrasons jouent un rôle dans la communication chez certains mammifères tels que les éléphants, les girafes ou les baleines.
d – Ultra-son
Inaudibles pour les humains mais pas pour certaines espèces animales. C’est notamment le cas pour les éléphants dont les organes sont adaptés à l’amission et à la réception de certaines fréquences IS. Ils peuvent ainsi communiquer à très longue distance grâce à des sons non audibles pour l’homme. Dans le cas des ultrasons, on sait que c’est en émettant de telles fréquences que les chauves-souris peuvent se diriger dans l’obscurité (principe du sonar). L’oreille humaine est théoriquement sensible aux fréquences comprises entre 16 Hz et 18.000 Hz mais cela varie en fonction de l’âge et d’un individu à un autre. Une « bonne oreille » capte les fréquences allant de 20 Hz à 15.000 Hz et c’est surtout dans le domaine des sons aigus que l’oreille perd rapidement de son efficacité. A 60 ans, nombreuses sont les personnes qui ne perçoivent plus grand-chose au-delà de 10.000 Hz (10 kHz).
Vibration acoustique [4] de fréquence très élevée, inaudible pour l’oreillehumaine [le son est trop aigu], de la même façon que les infrasonsdésignent les sons dont la fréquence est trop faible pour être perceptible par l’oreille humaine.
De nombreux animaux, tels que les chiens ou les chauve-souris, peuvent entendre ces sons. Certains peuvent en émettre : les chauve-souris ou les cétacés [baleine, dauphin, etc.]émettent des ultrasons qui se répercutent sur les objets environnants, ce qui leur permet ainsi de percevoir leur environnement, c’est l’écholocation.
e – Infrarouge
Cette catégorie d’ondes invisibles de faible énergie est connue de tous, entre autres par l’application qu’en font certaines chaînes de restauration rapide : lorsque votre frite est prête avant que votre hamburger soit cuit, on la fait “patienter” sous de petites ampoules oranges qui ont la propriété de la garder bien au chaud. Bien qu’elles émettent une certaine quantité de lumière visible, ces ampoules émettent surtout de l’infrarouge, que l’on associe en général à la chaleur (bien que la lumière visible crée aussi une sensation de chaleur). Les applications de ce type de lumière ne se limitent pas à l’industrie de la restauration. La technologie militaire a développé des lunettes spéciales permettant de “voir” la radiation infrarouge. Etant donné que tout objet porté à une température comparable à celle du coprs humain est une important source de chaleur et donc d’infrarouge, les soldats peuvent jouer à la guerre en pleine nuit…
f – Lumière visible
Ce qui pour les Anciens était la lumière ne représente qu’une infime partie du spectre électromagnétique. Les couleurs qui la composent vont du rouge (qui correspond au minimum d’énergie), jusqu’au bleu et au violet [énergie maximale], en passant par le jaune et le vert. Cette lumière n’a rien de très particulier sauf le fait, fort important pour nous qu’elle excite des réactions photochimiques dans nos organes de visions : les yeux. C’est aussi — et ce n’est peut-être pas un hasard — la sorte de lumière que notre Soleil émet le plus.
g – Ultraviolet
Cette sorte de lumière invisible est bien connue des adeptes du bronzage et des fabricants de crème solaire. Ses photons ont l’énergie requise pour provoquer sur notre peau une réaction chimique qui en modifie la couleur. Le bronzage est en effet un mécanisme de défense de notre corps contre l’attaque des rayons ultraviolets.
h – Rayon X
Découvertes en 1895, ces ondes électromagnétiques ont la propriété de traverser notre corps sans trop de difficulté. La radiographie médicale est basée sur le fait que les os sont une peu plus opaques aux rayons X que la chair. Cette façon de voir l’intérieur du corps a fait la joie des acheteurs et des vendeurs de souliers jusqu’au milieu des années 50. On offrait au client la possibilité de voir jusqu’à quel point son pied était (ou n’était pas ?) adapté à tel ou tel soulier ! Cette pratique est interdite depuis qu’on a réalisé que l’énergie élevée des rayons X pouvait entraîner quelques dégâts. En nous traversant, les rayons X ionisent au passage plusieurs atomes de notre corps, ce qui peut — en cas d’exposition très fréquente — causer des mutations génétiques et des cancers. Il n’en reste pas moins que l’utilisation des rayons X a rendu — et rend encore — de grands services à la médecine : à choisir, une dose contrôlée de rayons X est tout de même préférable à un coup de scalpel !
Détection des Rayons X. Les rayons X sont invisibles à l’œil, mais ils impressionnent les pellicules photographiques. Si l’on place un film vierge protégé de la lumière [dans une chambre noire ou enveloppée dans un papier opaque], la figure révélée sur le film donne l’intensité des rayons X ayant frappé la pellicule à cet endroit. C’est ce qui a permis à Röntgen de découvrir ces rayons. Ce procédé est utilisé en radiographie médicale ainsi que dans certains diffractomètres. Il est aussi utilisé dans les systèmes de suivi des manipulateurs : ceux-ci doivent en permanence porter un badge, appelé « film dosimètre », enfermant une pellicule vierge ; ce badge est régulièrement changé et développé par les services de santé pour contrôler que le manipulateur n’a pas reçu de dose excessive de rayons X.
Comme tous les rayonnements ionisants, les rayons X sont détectés par les compteurs Geiger-Müller [ou compteur G-M]. Si l’on diminue la tension de polarisation du compteur, on obtient un compteur dit « proportionnel » (encore appelé « compteur à gaz » ou « compteur à flux gazeux ») ; alors que le compteur G-M travaille à saturation, dans le compteur proportionnel, les impulsions électriques générées sont proportionnelles à l’énergie des photons X.
Les rayons X provoquent aussi de la fluorescencelumineuse sur certains matériaux, comme l’iodure de sodium NaI. Ce principe est utilisé avec les « compteurs à scintillation » ou « scintillateurs » : on place un photodétecteur après un cristal de NaI ; les intensités des impulsions électriques récoltées par le photomultiplicateur sont elles aussi proportionnelles aux énergies des photons.
i – Rayons gamma
Cette sorte de lumière, la plus énergétique qui soit, est émise lors des phénomènes entraînant la disparition de matière qui se produisent au cours d’une réaction nucléaire — une réaction mettant en jeu le noyau des atomes. La fréquence des rayons gamma est limitée à un plateau au-delà duquel la lumière ne peut tout simplement plus exister. En effet, au-delà d’une certaine énergie, les photons de lumière gamma se transforment en particules de matière, selon la fameuse équation E = mc2.
j – Molécules odorantes
Les molécules odorantes ou « volatiles » ont la particularité d’être présente sous une masse moléculaire d’environ 30 à 300g/mol. Cette masse leur permet de se vaporiser plus aisément à température ambiante et ainsi arriver à nos récepteurs olfactifs plus facilement aussi. Ainsi, plus une molécule est volatile, plus elle est facilement maintenue dans l’air. Ces molécules peuvent être détectées et quantifiées par divers appareils.
Chromatographe. Appareil permettant de réaliser une chromatographie, analyse des constituants chimiques d’un mélange.
Chromatographie en phase gazeuse [CPG] est, comme toutes les techniques de chromatographie, une technique qui permet de séparer des molécules d’un mélange éventuellement très complexe de nature très diverses.
Chromatographie en phase liquide [CPL] ou liquid chromatography [LC] est une technique d’analyse quantitative, qualitative et séparative principalement utilisée dans le domaine de la chimie analytique.
Le Chromatographe détecte les molécules odorantes. Pour détecter les moindres molécules odorantes constituants un parfum, les scientifiques ont mis au point un chromatographe olfactif. Cet appareil sépare les molécules une par une puis les mesure, afin de déterminer lesquelles on un réel impact sur l’arôme.
Spectrométrie de masse [mass spectrometry ou MS] est une technique physique d’analysepermettant de détecter et d’identifier des molécules d’intérêt par mesure de leur masse, et de caractériser leur structure chimique. Son principe réside dans la séparation en phase gazeuse de molécules chargées [ions] en fonction de leur rapport masse/charge [m/z]. La spectrométrie de masse est utilisée dans pratiquement tous les domaines scientifiques : physique, astrophysique, chimie en phase gazeuse, chimie organique, dosages, biologie, médecine, etc.
B – L’Invisible qui reste pour l’instant invisible
En l’état actuel de la Science, l’Homme ne peut appréhender par exemple le monde du Jinn.
C – L’Invisible impossible de le saisir ni par les sens, ni par aucun appareillage, ni même le concevoir ou l’imaginer
Cet Univers de l’Invisible est relatif à Allah et il est verrouillé par Lui.
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[1] Microorganisme. Organisme minuscule et unicellulaire comme les bacté-ries, les champignons microscopiques, les virus et protozoaires.
[2] Microscope optique ou photonique. Instrument d’optique qui permet d’ob-server, par grossissement, des éléments non visibles à l’œil nu. Grossissement maximum d’un microscope optique : x1400 à x2000.
[3] Microscope électronique. Type de microscope utilisant un faisceau de particules d’électrons pour illuminer un échantillon et créer ainsi une image très agrandie. Les microscopes électroniques ont un plus grand pouvoir de résolution [ou pouvoir de séparation. Distance minimale qui doit exister entre 2 points proches pour qu’ils soient correctement discernés au travers d’un système optique, tel qu’un microscope ou un télescope] que les microscopes optiques qui utilisent des rayonnements électromagnétiques [lumière visible] et peuvent obtenir des grossissements beaucoup plus élevés allant jusqu’à 2 millions de fois, alors que les meilleurs microscopes optiques sont limitées à grossissement de 1400 à 2000 fois.
[4] Appareil de mesure : sonomètre. Appareil qui mesure l’intensité acous-tique des bruits.
Application en médecine : échographie ou écho Doppler.